Simulateur de télescope Stelvision

Faites-vous une idée de ce qu’on peut voir dans un télescope du commerce en fonction de sa puissance grâce à notre simulateur exclusif !

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° (entrez une valeur si vous voulez comparer des oculaires de champs différents)
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Ce simulateur est-il réaliste ?

Le rendu est plus ou moins réaliste selon l’usage visé : visualiser le champ et le grossisssement obtenus, ou simuler les détails accessibles avec un instrument.

Champ et grossissement obtenus

Le champ réel simulé est représentif du champ obtenu en observation réelle, par rapport à la taille de l’astre observé.

La taille de l’image est représentative du grossissement et du champ apparent en situation réelle, à condition de se placer à faible distance de l’écran. En fonction des caractéristiques de votre écran (définition & résolution), cette distance sera de l’ordre de la largeur de l’écran, voire nettement moins dans certains cas (écrans larges utilisés à la définition maximale). A titre indicatif, si vous simulez un oculaire ultra-grand-champ de 100° de champ apparent, l’image doit remplir la quasi-totalité de votre champ de vision lorsque vous fermez un oeil.

Détails accessibles en observation planétaire

Le simulateur prend en compte, dans une certaine mesure, la résolution de l’instrument en fonction de son diamètre. Ainsi, la Lune ou Saturne apparaitront plus détaillés avec un télescope de 300 mm, par exemple, qu’avec un télescope de 114 mm.

Toutefois, les paramètres suivants peuvent avoir une influence importante et ne sont pas pris en compte :

  • la qualité de l’instrument: un instrument de médiocre qualité ou mal réglé n’atteindra pas son pouvoir de résolution théorique
  • la turbulence atmosphérique: très souvent, celle-ci empêche de profiter de la résolution offerte par l’instrument, surtout pour les moyens et grands diamètres (> 200 mm)

Détails accessibles en observation du ciel profond

Pour l’observation des objets faiblement lumineux comme les nébuleuses ou les galaxies (« ciel profond »), c’est la luminosité de l’instrument qui est déterminante. Le simulateur en tient compte en simulant, dans une certaine mesure, la luminosité de l’instrument en fonction de son diamètre. Ainsi, les bras spiraux de la galaxie des Chiens de Chasse (M51) apparaitront bien mieux avec un télescope de 600 mm, par exemple, qu’avec un télescope de 250 mm. Le simulateur a ainsi une valeur pédagogique, et est approprié pour se faire une idée grossière de ce qu’on peut espérer voir avec un instrument donné.

Mais attention, les paramètres suivants peuvent avoir une influence importante en situation réelle et ne sont pas pris en compte :

  • la pollution lumineuse: les lumières parasites empêchent de voir les objets peu lumineux comme les nébuleuses et galaxies
  • l’oeil de l’observateur: les observateurs chevronnés perçoivent plus de détails que les observateurs débutants (notamment par la maîtrise de la vision décalée, qui augmente la sensibilité de l’oeil)

En outre, le réglage de l’écran et la luminosité de la pièce modifient la perception de l’image simulée : éviter un éclairage fort, et utiliser un moniteur bien réglé en luminosité et contraste.

Enfin, le rendu global peut être assez éloigné de la réalité car il est très difficile de rendre compte de toutes les nuances de luminosité. Ainsi, l’image obtenue en situation réelle sera plus plaisante (sauf instrument de mauvaise qualité ou ciel pollué) car plus riche de nuances : l’éclat des étoiles et la texture des nébulosités seront mieux rendus.Une simulation ne remplacera jamais l’observation directe, que ce soit du point de vue du réalisme ou du point de vue du plaisir ressenti !


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Ce simulateur utilise des photos de Gérard Bauza, Fabrice Talotti, Thierry Legault, NASA / Hubble Heritage Team.