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Avec du matériel très simple et sans connaissances scientifiques, démarrez votre exploration du ciel : suivez nos quelques conseils, et à vous les immensités cosmiques !
Environ 6 000 étoiles au total, soit 2 000 à 3 000 étoiles à un instant et en un lieu donnés, sont visibles à l’œil nu. Ce nombre est lié à la sensibilité de l’œil humain et suppose une bonne qualité de ciel. En ville, il tombe à quelques dizaines à cause de la pollution lumineuse.
L’observation des étoiles à l’œil nu est déjà très intéressante : on peut s’émerveiller devant leur foisonnement, distinguer leurs nuances de couleurs bleutées, orangées, voire rougeâtres. On peut aussi s’entraîner à reconnaître les constellations : certaines sont très faciles comme la Grande Ourse, Orion ou Cassiopée. Il suffit d’avoir une carte du ciel comme expliqué un peu plus loin.
Avec des jumelles, on est surpris de la quantité d’étoiles qui deviennent visibles ! Une simple promenade céleste avec de petites jumelles est toujours fascinante… Et avec un télescope, les étoiles visibles se comptent en millions ! Mais elles sont tellement éloignées qu’elles apparaissent toujours ponctuelles malgré le grossissement.
Les planètes Vénus, Mars, Jupiter et Saturne sont facilement visibles à l’œil nu. Mercure peut aussi parfois être décelée au crépuscule. Pour admirer ces planètes, il faut juste connaître leurs périodes de visibilité et apprendre à les repérer sans les confondre avec des étoiles puisqu’elles sont ponctuelles comme elles en raison de leur éloignement. Une carte du ciel à jour permet de les repérer par rapport aux étoiles environnantes.
Deux planètes sont particulièrement simples à voir. Vénus, connue comme l’étoile du Berger, est si brillante qu’on la prend parfois pour un avion qui s’approche… ou pour un OVNI ! Jupiter est aussi très brillante, si bien que comme pour Vénus, il suffit de savoir grossièrement où regarder pour la repérer sans difficulté.
C’est aussi le cas de la Lune que l’on repère sans difficulté à l’œil nu : il est facile de voir les phases changeantes de notre satellite et de constater son déplacement sur le fond de ciel étoilé de nuit en nuit. D’ailleurs, ce déplacement constant amène assez souvent la Lune à s’approcher des planètes brillantes, ce qui donne donne lieu à des rapprochements (aussi appelés conjonctions) très esthétiques.
Bon à savoir : les planètes et la Lune se déplacent toutes dans la même zone du ciel, au voisinage d’une ligne appelée écliptique. C’est pourquoi on assiste assez souvent à de beaux rapprochements ou alignements !
Avec des jumelles, on s’aperçoit que les planètes ne sont pas tout à fait ponctuelles : ce sont de minuscules boules brillantes tandis que les étoiles (beaucoup plus lointaines) sont des points. Impossible cependant d’y voir des détails. Sur la Lune en revanche, les plus gros cratères et certains reliefs peuvent être observés (voir par exemple cette fiche d’observation extraite de notre Guide d’observation spécial jumelles).
Avec une lunette astronomique ou un télescope, la Lune offre des visions réellement spectaculaires, surtout lorsqu’elle est en croissant et que l’on observe la frontière entre la partie éclairée et la partie non éclairée, là où les reliefs sont accentués par l’éclairage rasant du Soleil (si vous n’avez pas de télescope sous la main, utilisez notre simulateur de télescope pour vous faire une idée de ce qu’on peut voir sur la Lune, c’est très facile !).
Les principales planètes sont aussi très intéressantes : même si l’image reste très petite, on perçoit immédiatement leur forme sphérique et on peut voir certains détails comme les anneaux de Saturne, les bandes gazeuses et les satellites de Jupiter, les phases de Vénus, les calottes polaires de Mars etc.
Dans le ciel, la Voie lactée désigne une concentration d’étoiles appartenant à notre galaxie, indiscernables les unes des autres et formant une pâle traînée blanche. Par extension, cette traînée blanche a donné son nom à toute notre galaxie, gigantesque ensemble de 100 milliards d’étoiles dont font partie toutes les étoiles visibles à l’œil nu. La traînée blanche que nous observons est en fait une portion de notre galaxie vue par la tranche.
En été, par ciel sans Lune et sans pollution lumineuse, la Voie lactée forme une grande arche qui traverse le ciel. Quel bonheur de s’y promener avec des jumelles : c’est un fourmillement d’étoiles spectaculaire, par exemple dans la région du Cygne qui est particulièrement riche ou dans celle du Sagittaire où se trouve le centre de notre galaxie.
Les amas d’étoiles sont de magnifiques concentrations d’astres que l’on peut observer avec un télescope, une simple paire de jumelles, voire même à l’œil nu (amas des Pléiades).
Les nébuleuses sont de grands nuages de gaz qui apparaissent souvent très colorés sur les photos. Une des plus célèbres est la nébuleuse d’Orion, facile à repérer et observable aux jumelles. Attention, il ne faut pas s’attendre à voir des couleurs comme sur les photos, car l’œil humain est peu sensible aux couleurs des objets faiblement lumineux, il les voit plutôt en noir et blanc ! Utilisez notre simulateur de télescope pour avoir une meilleure idée du rendu au télescope : par rapport à la photo ci-dessus, l’image est moins lumineuse et les couleurs sont fortement atténuées. Mais il y a quelque chose que les photos (et même le simulateur) ne rendent pas bien : de beaux filaments gazeux observés en direct avec des nuances subtiles, un spectacle fin pour les adeptes de l’observation visuelle !
Amas d’étoiles, nébuleuses et galaxies sont appelés objets du ciel profond par les astronomes amateurs. Les galaxies méritent tout particulièrement cette appellation en raison de leur extrême éloignement : ces immenses groupes d’étoiles sont des sortes d’îles au milieu d’un océan de vide. Nous faisons partie de l’une d’elle, la Voie lactée, et les autres sont à des millions d’années-lumière de la Terre (1 année-lumière = la distance parcourue par la lumière en un an, soit environ 9 000 milliards de kilomètres).
Chaque galaxie rassemble des centaines de milliards d’étoiles. À l’œil nu, il est possible d’apercevoir la galaxie d’Andromède (M31) : c’est le plus lointain objet visible sans instrument, à 2,9 millions d’années-lumière. Elle apparaît comme une petite tâche floue dans un bon ciel sans Lune et exempt de pollution lumineuse. Au besoin, une petite paire de jumelles facilite son observation en la faisant apparaître plus lumineuse. Avec une lunette ou un télescope, la galaxie d’Andromède est un classique facilement observable et des dizaines d’autres galaxies sont accessibles, même si elles ne sont visibles en général que sous la forme de petites et pâles tâches floues en raison de leur éloignement.
Si l’on peut voir les astres se déplacer dans le ciel au fil des heures et au fil des saisons, c’est surtout à cause des mouvements de la Terre.
De même qu’à bord d’un manège tout le paysage semble tourner, le ciel tout entier paraît animé d’un mouvement de rotation perceptible au fil des heures, du fait de la rotation de la Terre sur elle-même. Cette rotation paraît se faire autour de l’étoile Polaire, quasiment fixe dans le ciel car située dans la direction de l’axe de rotation de la Terre. A cause de ce mouvement, appelé mouvement diurne, la plupart des astres apparaissent à un moment donné au dessus de l’horizon (ils se lèvent), parcourent une certaine portion du ciel, puis disparaissent derrière l’horizon (ils se couchent).
L’aspect du ciel nocturne change également au fil des mois du fait de la course de la Terre autour du Soleil. En effet, la portion d’Univers visible pendant la nuit correspond à des directions différentes suivant la position de la Terre sur son orbite. Ainsi par exemple, la constellation d’Orion est visible en janvier, pas en juillet. Pour le Cygne, c’est l’inverse.
En savoir plus : Pourquoi le ciel change-t-il au fil des nuits ?
Outre les mouvements apparents générés par les mouvements de la Terre, les astres ont aussi leurs propres mouvements. Ils sont aisément perceptibles pour des astres proches (Lune, planètes…). Les étoiles se déplacent aussi mais elles sont tellement éloignées de la Terre qu’elles apparaissent toujours à la même place les unes par rapport aux autres. C’est pourquoi elles forment des figures en apparence immuables à l’échelle d’une vie humaine : les constellations.
Il est très utile d’apprendre à reconnaître les principales constellations ! Ces figures servent à désigner des régions du ciel et à repérer les astres intéressants à observer. Certaines d’entre elles sont très belles et vous aurez plaisir à savoir les reconnaître de soir en soir, de saison en saison…
Outre les constellations, certains alignements ou figures remarquables facilitent l’identification des astres. Par exemple, le bout de la « casserole » de la Grande Ourse prolongé cinq fois permet de repérer facilement l’étoile Polaire.
Pour apprendre à identifier les constellations et les alignements remarquables, munissez-vous d’une carte du ciel et comparez le vrai ciel à ce que vous voyez sur la carte, en partant des étoiles ou constellations les plus faciles à reconnaître, comme la Grande Ourse.
On peut utiliser une carte du ciel tournante qui permet, grâce à un disque rotatif en carton ou en plastique, de visualiser le ciel pour une heure et une date données. C’est un accessoire de base pour le néophyte ! Vous pouvez aussi utiliser notre carte du ciel en ligne, ou diverses applications à installer sur son ordinateur ou son téléphone.
Les jumelles ont l’avantage d’être très simples à utiliser et à transporter. Le champ de vision est large comparé à celui d’un télescope, ce qui simplifie grandement le pointage des objets célestes. C’est pourquoi on recommande souvent aux débutants de faire leurs premières explorations avec des jumelles avant d’acquérir un télescope… ce qui n’empêche pas les observateurs aguerris et bardés de matériel d’apprécier également la simplicité de l’astronomie aux jumelles !
Promenades dans la Voie Lactée, amas d’étoiles, nébuleuses, cratères lunaires… Les idées d’observations ne manquent pas ! On peut en trouver sur le web, notamment sur ce site avec notre guide d’observation en ligne spécial jumelles. Stelvision édite également un livre complet sur ce sujet : Le Ciel aux jumelles.
Même si tous les modèles de jumelles valent la peine d’être utilisées en astronomie, ceux de 40 mm à 50 mm de diamètre sont à privilégier car ils permettent de collecter un maximum de lumière. Les modèles au-delà de 50 mm de diamètre sont bien sûr intéressants pour leur puissance, mais attention ces jumelles sont lourdes, encombrantes et nécessitent d’être installées sur un trépied.
Le meilleur compromis puissance/maniabilité pour l’astronomie est celui des jumelles 10×50 (grossissement 10 fois, diamètre 50 mm). On en trouve sous diverses marques. Si vous souhaitez découvrir l’astronomie aux jumelles à l’aide du livre Le Ciel aux jumelles, sachez que Stelvision propose une édition spéciale en coffret incluant des jumelles 10×50 ST2 qui présentent un bon rapport qualité/prix.
Une alternative aux jumelles pour ceux qui recherchent la compacité : le monoculaire easyScope, qui fonctionne sur le même principe mais avec une seule optique au lieu de deux.
Un instrument simple permet de faire ses premiers pas en astronomie amateur et de s’émerveiller devant les cratères de la Lune ou l’anneau de Saturne sans trop dépenser. Il faut compter tout de même un minimum de 150 € à 200 € pour un instrument d’initiation correct. Évitez absolument les jouets ou les instruments bas de gamme vendus en supermarché ! De bons instruments sont disponibles dans les véritables boutiques spécialisées astronomie ainsi que sur ce site où nous proposons sous notre marque Stelvision une lunette et deux télescopes de qualité à prix abordables. Et si vous désirez tout comprendre sur le fonctionnement des lunettes et télescopes et sur les critères de choix, n’hésitez pas à consulter notre dossier Comprendre et choisir son télescope ou sa lunette astronomique, il est très complet et accessible !
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