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L’étape de la mise au point est importante pour profiter au maximum des belles images offertes par votre lunette astronomique ou votre télescope. Voici nos astuces pour faire correctement ce réglage.
La mise au point est le réglage qui permet d’obtenir l’image la plus nette possible à travers un instrument d’optique. On agit en modifiant la distance entre l’optique principale (lentille frontale pour la lunette astronomique, miroir principal pour le télescope) et l’oculaire, là où l’œil est placé. Pour cela, un système de réglage se trouve en général sur le porte-oculaire pour faire avancer/reculer l’oculaire.
Chaque configuration optique donne une image parfaitement nette en un seul point bien précis, mais souvent on peut aussi trouver un réglage « acceptable » à proximité de ce point. On dit qu’il existe une plage de tolérance.
La plage de tolérance dépend directement du rapport focale/diamètre (en abrégé, F/D) de l’optique concernée. Plus ce rapport F/D a une valeur élevée, plus la plage de tolérance de la mise au point est grande. À l’inverse, une optique avec un rapport F/D de faible valeur a une tolérance de mise au point très réduite.
La mise au point est essentielle pour réussir au mieux ses observations. Considérez que ce réglage est différent pour chacun et pour cela, n’hésitez jamais à le retoucher. S’il est mal finalisé, cela engendre une image floue et une fatigue plus rapide de la vue. Voici donc quelques astuces pour un réglage au top !
Voici les étapes à suivre :
Cette dernière manœuvre permet de leurrer l’œil qui a un système de « mise au point automatique ». C’est l’accommodation, à laquelle vous ne devez pas faire appel au risque de fatiguer votre vue inutilement. Au besoin, recommencez plusieurs fois l’opération en « encadrant » le point le plus net de façon de plus en plus serrée.
Autre conseil, prenez l’habitude de retoucher le réglage régulièrement (par exemple, toutes les dix minutes) même si vous conservez le même oculaire. En effet, les différents éléments constituant l’optique de votre télescope peuvent se dilater ou se contracter en fonction des variations de température. La zone optimale de netteté ne mesurant que quelques fractions de millimètres, la moindre variation de l’optique peut influer dessus. Il arrive aussi que l’on dérègle la mise au point en appuyant son œil contre le bord de l’oculaire.
Notez que certaines gammes d’oculaires sont dites « parafocales ». Cela signifie que le fabricant assure qu’une fois la mise au point faite avec l’un des oculaires, il est inutile de la retoucher si on utilise un autre oculaire de la gamme. Mais en pratique, la netteté reste rarement parfaite au moment du changement : mieux vaut donc refaire le réglage systématiquement.
Les porteurs de lunettes s’interrogent souvent sur l’attitude à adopter au moment de mettre l’œil à l’oculaire : vont-ils réussir à faire la mise au point ? Et d’autre part, doivent-ils conserver ou non leurs lunettes ? On distingue deux cas.
Dans le cas des myopes et des hypermétropes, l’image qui se forme dans votre œil est soit trop en avant (cas de la myopie), soit trop en arrière (cas de l’hypermétropie) de la rétine, l’endroit où se forme l’image. Ce défaut n’est pas trop gênant. En observant sans vos lunettes, la mise au point faite sur l’instrument tient compte du défaut de votre vue. Simplement, une personne avec une vue différente observant à votre suite devra adapter la mise au point à sa vue.
Si vous êtes astigmates, vous devez en revanche conserver vos lunettes pour regarder derrière l’oculaire. En effet, ce défaut visuel ne peut pas être corrigé par la mise au point de la lunette ou du télescope.
Si vous décidez de garder vos lunettes tout en étant hypermétrope ou myope ou que vous y êtes contraint parce que vous êtes astigmate, il faudra alors disposer d’oculaires avec suffisamment de relief d’œil (la distance à laquelle l’œil doit être en arrière de l’oculaire pour voir l’image). Si vous ne voyez pas l’image, le relief d’œil est insuffisant et il faut utiliser un autre oculaire.
Astuce : si l’environnement extérieur à l’oculaire vous gêne alors que vous regardez avec vos lunettes, recouvrez votre tête et l’oculaire d’un chiffon pour vous isoler.
Pour en savoir plus sur les oculaires : lisez notre article Oculaires : comment constituer sa gamme idéale ?
La mise au point est une opération plutôt simple en journée ou sur une cible lumineuse telle que la Lune. Mais de nuit, lorsqu’on observe les planètes ou les objets aux limites peu marquées comme les nébuleuses ou les galaxies, le réglage est moins évident. Le bon réflexe à adopter est d’effectuer d’abord la mise au point sur une étoile assez brillante. En effet, toutes les étoiles doivent être vues à travers l’oculaire comme un point le plus fin possible lorsque l’image est nette. Procédez par allers-retours (voir encadré plus haut) jusqu’à obtenir l’étoile la plus fine et lumineuse possible.
Pensez lorsque vous observez la Lune ou les planètes à tenir compte de la présence éventuelle de turbulence (atmosphérique et/ou instrumentale). Si elle est forte, il sera difficile d’obtenir une image vraiment nette et il faudra donc trouver le réglage « au mieux », bien qu’imparfait.
Lorsque l’on souhaite aller plus loin et avoir la mise au point la plus fine possible (notamment pour les observations lunaires et planétaires), les lunettes astronomiques et les télescopes peuvent être équipés d’un système de mise au point dit « micrométrique ». Il s’agit d’une double molette dont l’une a son réglage démultiplié pour une approche beaucoup plus fine de la zone de netteté.
Ces systèmes sont très intéressants, en particulier pour les instruments au rapport F/D faible et à la plage de tolérance petite. Gardez toutefois en mémoire que le réglage est très fin. Pour les observateurs ayant une accommodation rapide de l’œil, cela peut devenir une gêne pour trouver le réglage correct.
Autre accessoire intéressant, le moteur de mise au point qui fait tourner le réglage par l’intermédiaire d’une télécommande. On ne touche pas l’instrument et donc il ne tremble pas. Attention, certains moteurs de mise au point peuvent être adaptés pour des porte-oculaires spécifiques. Vérifiez bien la compatibilité de votre instrument avant tout achat.
Les moteurs de mise au point sont d’ailleurs davantage utilisés par les astrophotographes que par les observateurs visuels. Les amateurs d’images utilisent également d’autres outils comme un disque percé de trous ou de fentes, appelé disque de Batinov. Placé devant l’instrument, il génère une image donnant une information très fine sur la position de la mise au point. Enfin, on peut aussi analyser la mise au point directement sur une image (caméra branchée en direct sur un ordinateur). C’est la technique de la FWHM où on mesure la taille de la tache lumineuse formée par une étoile. Ces procédures donnent des résultats très précis et utiles pour l’imagerie. Mais il n’est heureusement pas indispensable de les utiliser pour voir correctement au travers de votre oculaire !
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