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La comète Tsuchinshan-ATLAS a beaucoup fait parler d’elle en octobre et reste observable en novembre. Sa luminosité baisse sensiblement mais elle est encore intéressante même si son repérage et son observation doivent être préparées soigneusement. Voici toutes les infos pour en profiter.
Mise à jour du 1er novembre 2024 (accès direct à la carte de repérage pour novembre)
Sommaire
Comme indiqué dans notre dossier dédié aux comètes, il s’agit d’un petit corps constitué de glace et de poussières. Les comètes font partie du Système solaire et ont des orbites très excentrées, si bien qu’elles sont la plupart du temps très éloignées de la Terre et du Soleil. Quand une comète se rapproche, elle subit l’action du Soleil et s’entoure d’un halo appelé chevelure. Elle se prolonge également par une queue de poussières et de gaz ionisé qui lui donnent une forme très caractéristique. Notez qu’une comète n’a rien à voir avec une étoile filante.
De son nom officiel C/2023 A3 Tsuchinshan-ATLAS, cette comète a été découverte en février 2023 par ATLAS (Asteroid Terrestrial-impact Last Alert System). Cet observatoire automatique situé en Afrique du Sud détecte les petits corps célestes qui pourraient croiser l’orbite de la Terre. La comète a ensuite été retrouvée sur des images antérieures de quelques semaines réalisées par l’observatoire de Tsuchinshan situé en Chine. Elle s’approche maintenant de la Terre et du Soleil et gagne progressivement en éclat, promettant d’être bientôt observable sans matériel sophistiqué.
Dès sa découverte, les scientifiques ont constaté que la luminosité de la comète Tsuchinshan-ATLAS était remarquable alors qu’elle était encore éloignée du Soleil, ce qui suggère que son noyau est assez gros. De plus, sa trajectoire l’amène à une distance relativement faible de la Terre juste après son passage au plus près du Soleil, au moment du maximum de son activité.
La comète Tsuchinshan-ATLAS est passée au plus près du Soleil le 27 septembre 2024, à 58 millions de kilomètres. Elle est au plus près de la Terre le 12 octobre 2024, à environ 71 millions de kilomètres.
Ces caractéristiques laissaient à penser qu’elle pouvait être une comète remarquable, visible à l’œil nu… ce qui s’est révélé plutôt exact ! Même si l’appellation « comète du siècle », employée par de nombreux médias pour annoncer son approche, est peut-être un peu excessive…
Lors de la première période de visibilité fin septembre – début octobre, les observateurs de l’hémisphère sud ont témoigné d’un spectacle à la hauteur des espoirs suscités par cette comète. Avec une magnitude négative et une longue queue brillante, la comète Tsuchinshan-ATLAS était bel et bien visible à l’œil nu !
Depuis le 10 octobre, après une période d’invisibilité en raison de sa trop grande proximité du Soleil, la comète a pu de nouveau être observée, en tout début de soirée, et nous avons pu en profiter depuis l’hémisphère nord. Il a fallu attendre le 13 octobre pour que la comète prenne un peu de hauteur au dessus de l’horizon sud-ouest et se détache des lueurs du crépuscule, comme en on témoigné les témoignages d’observateurs qui ont commencé à se multiplier. Cette comète a confirmé sa visibilité à l’œil nu, ce qui est suffisamment rare pour être souligné, et nous avons même pu le vérifier en pleine ville de Toulouse. Aux jumelles, le spectacle était au rendez-vous : son noyau apparaissait bien brillant et elle déployait une queue d’une longueur conséquente !
En ce début de mois de novembre 2024, la comète s’éloigne et n’est plus visible à l’œil nu. Mais elle est identifiable aux jumelles et reste une observation de choix au télescope, sous un ciel noir épargné par la pollution lumineuse. Dans un diamètre de 200 mm avec un grossissement de 60 fois environ, elle est parfaitement visible et déploie sa queue sur presque tout le champ de vision !
C’est entre le 10 et le 14 octobre que la comète est la plus brillante en raison de l’éclairage du Soleil par l’arrière, qui rend particulièrement lumineux les poussières et les gaz composant sa queue. C’est donc théoriquement la période la plus favorable si on se réfère purement au critère de luminosité. Cependant la comète est alors peu écartée du Soleil dans le ciel et se couche peu de temps après lui, avec deux conséquences :
Attention, si vous utilisez des jumelles pour rechercher la comète entre le 10 et le 14 octobre en particulier, veillez à ne jamais les pointer en direction du Soleil car vous pourriez vous abîmer les yeux. Le mieux est d’attendre que celui-ci soit couché pour débuter vos recherches.
Après le 14 octobre, la comète aura perdu en luminosité mais sera visible dans de meilleures conditions : plus haute dans le ciel en début de soirée, elle se couchera nettement après le Soleil et sera donc visible quand le ciel se sera bien assombri.
Repérable tout près de l’horizon à la tombée de la nuit le 10 octobre vers 19h30, elle s’élève rapidement dans le ciel les jours suivants. Dans cet intervalle où elle est encore brillante, mais aussi encore noyée dans le crépuscule, vous pouvez vous aider de notre calculateur d’horaires du Soleil, des crépuscules et de la nuit noire pour affiner votre heure d’observation en fonction de votre lieu d’observation. Aidez-vous de Vénus et d’Arcturus, étoile principale du Bouvier, pour repérer la comète qui se trouve entre les deux.
La comète traverse successivement les constellations de la Vierge, de la tête du Serpent, d’Ophiuchus. Après le 14 octobre, bien que plus haute et potentiellement plus simple à trouver, la baisse de sa luminosité sera perceptible de soir en soir. Néanmoins, elle pourrait rester observable à l’œil nu encore quelques jours.
En novembre, la comète est toujours observable mais il faut s’aider d’une paire de jumelles ou d’un télescope. Elle n’est plus repérable à l’œil nu mais se localise encore aux jumelles jusqu’au milieu du mois, toujours au-dessus de l’horizon sud-ouest. Elle se déplace dans les constellations d’Ophiuchus, du Serpent et de l’Aigle.
Pour la repérer, aidez-vous de la carte ci-dessous qui vous donne sa position de deux jours en deux jours.
Une comète étant un astre plutôt diffus, son observation a plus de chances de réussir si la nuit est bien noire, sans pollution lumineuse et avec une bonne transparence atmosphérique.
Quand la comète est visible à l’oeil nu (c’était le cas début octobre), il est possible de voir facilement la tête de la comète, en général d’aspect ponctuel, entouré de la chevelure qui a l’aspect d’une boule diffuse. Pour la queue, tout dépend de sa luminosité, mais aussi de la noirceur du ciel et de sa transparence. Vous pouvez vous aider de petites jumelles « yeux de hibou » : grossissant très peu, elles vous donneront le confort d’un très large champ de vision tout en augmentant la sensibilité de vos yeux.
L’observation à l’œil nu est vraiment intéressante pour apprécier la comète dans sa globalité, surtout si une belle queue se déploie dans le ciel. Vous pouvez aussi surveiller le changement de position de la comète dans le ciel de jour en jour par rapport aux étoiles environnantes, ainsi que l’évolution de la taille et de l’orientation de sa queue.
Les jumelles permettent de voir davantage de détails et de collecter plus de lumière que l’œil nu. Des jumelles bien lumineuses, de type 10×50 par exemple, permettent de débusquer et d’observer plus facilement la comète Tsuchinshan-ATLAS. Vous pouvez surveiller la forme générale de la chevelure et de la queue qui sont en général en constante évolution. Le grossissement limité par rapport à celui d’un télescope (10 fois pour des jumelles 10×50) permet de garder une belle vision d’ensemble.
Les lunettes astronomiques et les télescopes permettent de grossir davantage et de collecter encore plus de lumière que les jumelles. Mais si la comète est grande, il n’est plus possible de la voir en entier.
L’observation au télescope permet notamment de déceler davantage de détails, par exemple des variations de luminosité au sein de la chevelure ou de la queue. Comme aux jumelles, vous pouvez aussi surveiller l’évolution de ces détails de jour en jour. Et bien sûr, le télescope permet de continuer à observer la comète lorsqu’elle baisse en luminosité et n’est plus visible à l’œil nu ou aux jumelles.
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